Le droit à la santé est l’un des droits fondamentaux, outre le fait qu’il représente une composante essentielle de la vie. Et c’est dans cet esprit que l’on s’évertue, depuis quelque temps, à tirer la sonnette d’alarme à la suite de l’apparition d’un mutant du virus du Covid-19 qui avait miné la vie de l’humanité, deux ans durant, depuis la fin de 2020.
En effet, depuis quelques jours, les Tunisiens s’interrogent quant au sérieux, voire la gravité de ce mutant, en l’occurrence le EG5, sachant que, selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus d’un million de cas sont signalés sur les cinq continents, alors que plus de 1.800 décès sont à déplorer.
Chez nous, après avoir indiqué l’absence totale de cette nouvelle souche, le directeur de l’Institut Pasteur vient de révéler la contamination d’un nourrisson, après un séquençage génétique effectué à l’hôpital Charles-Nicolle.
Hechmi Louzir, membre du comité scientifique de lutte contre le coronavirus et président du comité de vaccination, se veut, certes, rassurant, en ajoutant que le nouveau variant ne représente pas de menace pour la santé, par comparaison avec les autres mutants qui ont affecté dangereusement le système sanitaire mondial et national entre 2020 et 2022.
Les choses étant ce qu’elles sont, la vigilance devrait être de mise pour alerter la population quant aux règles de prévention à observer. A ce titre, l’obligation du port du masque est-elle en train de se profiler ? Faut-il faire un autre rappel de vaccin ?
Il est clair que ni les autorités ni la population n’ont envie de revivre les épisodes difficiles liés à cette pandémie. Les longues files d’attente, les ruptures de stocks de vaccins et les morts à déplorer. Une psychose vécue à l’échelle nationale qu’on aimerait oublier.
On n’en est pas encore là, heureusement, mais les autorités sont appelées à anticiper et à se préparer, en jouant, toujours, la carte de la transparence.
